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Gouvernement des entreprises et informations comptables

Kód: 05297976

Gouvernement des entreprises et informations comptables

Autor Mohamed Ayari

Inhaltsangabe:Introduction: Le développement, ŕ la fin du XIXe sičcle, des grandes entreprises, sżest caractérisé par un double constat. Dżune part, par la présence dżun actionnariat tellement dispersé que les actionnaires semble ... celý popis

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Inhaltsangabe:Introduction: Le développement, ŕ la fin du XIXe sičcle, des grandes entreprises, sżest caractérisé par un double constat. Dżune part, par la présence dżun actionnariat tellement dispersé que les actionnaires semblent avoir perdu tout contrôle de leur patrimoine au profit des dirigeants. Dżautre part, par une prise de conscience du rôle joué par les managers professionnels dans le fonctionnement des grandes entreprises ŕ actionnariat diffus. Ces managers diffčrent substantiellement dans leur approche comparativement aux dirigeants propriétaires. Les problčmes posés par cette forme organisationnelle étaient dżores et déjŕ soulevés au XVIIIe sičcle. Adam Smith (1776) reconnaît que « les dirigeants de ces sortes de compagnie étant les régisseurs de lżargent dżautrui plutôt que de leur propre argent, on ne peut gučre sżattendre qużils y apportent cette vigilance exacte et soucieuse que les associés dżune société apportent souvent dans le maniement de leurs fonds. Tel que les intendants dżun riche particulier, ils sont portés ŕ croire que lżattention sur les petites choses ne conviendrait pas ŕ lżhonneur de leurs maîtres, et ils se dispensent trčs aisément trčs aisément de lżavoir. Ainsi, la négligence et la profusion doivent toujours dominer plus ou moins lżadministration des affaires de la compagnie. Cżest pour cette raison que les compagnies par actions (...) ont rarement été en état de soutenir la concurrence entre les particuliers qui se sont aventurés dans le męme commerce. Aussi ont-elles trčs rarement réussi sans lżaide dżun privilčge exclusif, et souvent encore nżont pas réussi męme avec cette aide. Sans privilčge exclusif elles ont ordinairement mal dirigé le commerce dont elles se sont męlés: Avec le privilčge exclusif, elles lżont mal dirigé et lżont comprimé tout ŕ la fois ». Les problčmes de la séparation entre la propriété et le pouvoir décisionnel allaient resurgir avec la publication du célčbre ouvrage de Berle et Means (1932), The modern corporation and private property, dans lequel ils affirment que les dirigeants poursuivent des objectifs qui peuvent différer notablement de ceux poursuivis par les actionnaires. La conséquence attendue de cette divergence est une moindre performance pour les entreprises de type managérial par rapport aux entreprises dont le capital est concentré dans les mains dżun propriétaire unique. Cette question ne faisait lżobjet dżaucun traitement spécifique dans la théorie économique standard dés lors qużelle considčre la firme comme une « boite noire ». En effet, dans la quasi-totalité des modčles de la micro-économie, en particulier la théorie de lżéquilibre général, la firme est pensée en tant qużinstrument dżanalyse plutôt qużobjet dżanalyse ŕ part entičre. Représentée de la sorte, « la firme néoclassique nżest pas une organisation. Elle nżoccupe aucun espace, ne connaît aucun délai de réaction - La théorie ne fait aucune différence entre les différentes qualifications. Le travail dżorganisation, de gestion et de direction ne fait pas lżobjet dżun traitement séparé ». Lżentreprise est souvent confondue avec lżentrepreneur dont lżunique objectif est la maximisation du profit. Dans la foulée de lżouvrage de Berle et Means, de nombreux auteurs remettent en question les postulats de la théorie économique néoclassique et proposent de nouveaux modčles de comportement de la firme qui ne sont plus centrés exclusivement sur les objectifs des actionnaires mais prenant aussi en considération les objectifs des dirigeants dżoů lżappellation de « théorie managériale de la firme ». La prise en considération de la divergence des objectifs entre propriétaires et dirigeants salariés a, sans doute, représentée un champ dżanalyse économique des plus propices. Cependant, elle ne pe...

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